Après la chute de la Commune de Paris, Frankel se rapprocha de Marx et d'Engels sur le plan des relations personnelles comme sur celui des idées. Il s'opposa alors aux groupements anarchistes, bakouninistes, et se consacra avant tout à la réorganisation ou au renforcement des organisations ouvrières. Il attacha beaucoup d'importance à la lutte pour la conquête ou la défense de la démocratic politique, et à l'encontre du mouvement bakouniniste il pensait dès 1871–72 que les ouvriers devaient d'abord s'emparer du pouvoir politique et s'en servir ensuite pour atteindre leurs objectifs. Ces perspectives politiques étaient liées pour lui à une autre idée fondamentale de Marx: la nécessité de créer un parti politique autonome.