3 results
What is important for doctor’s drug decision-making for the patient with acute schizophrenia?
- M. Morozova, G. Rupchev
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- Journal:
- European Psychiatry / Volume 64 / Issue S1 / April 2021
- Published online by Cambridge University Press:
- 13 August 2021, p. S520
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Introduction
In spite of the long history of antipsychotic treatment there are still no clear criteria, which can be robust support for drug decision-making.
ObjectivesTo determine the important hallmarks of patient’s current state, life span and history of illness defining the doctor’s decision about the type of antipsychotic to be chosen.
MethodsThe data from the case charts of 275 patients with episodic schizophrenia and rather benign course of the disease were analyzed.
ResultsThe group included: male 62%, mean age 33 (SD 11), education 10 years 23%, 13 years 27%, 16 years 29%, disability - 51%, number of hospitalizations due to psychotic episodes in the past 7 (SD 6). The symptoms of the current episode varied from patient to patient: delusions and hallucinations, symptoms of disorganization, negative symptoms of different severity were registered Atypical antipsychotics were more often than typical prescribed to the patients with developmental problems: traumatic obstetric complications (p=0,009), poor somatic health in the childhood (p= 0,02), cognitive dysfunction during school years (p=0,04), and quality of first remission – presence of residual symptoms in the first remission (p=0.005). Good compliance in the past was one more important factor for choosing a atypical antipsychotic for a patient (p=0.05). It appeared that the most important for the decision-making was the specific features of the patient’s development and early period of the disease, but not the specific signs of current psychotic state.
ConclusionsDoctor’s decision upon the type of antipsychotics in this category of patients is most probably based on other than current clinical symptoms signs.
Clinical outcome and olanzapine plasma levels in acute schizophrenia
- M.C. Mauri, CPC Steinhilber, R. Marino, E. Invernizzi, A. Fiorentini, G. Cerveri, M.L. Baldi, F. Barale
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- Journal:
- European Psychiatry / Volume 20 / Issue 1 / January 2005
- Published online by Cambridge University Press:
- 16 April 2020, pp. 55-60
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Purpose
This open label study was performed to evaluate the relationship between the plasma concentration of olanzapine and the response in acute schizophrenic inpatients.
Material and methodsA total of 54 inpatients, 38 males and 16 females, age ranging from 18 to 75 years, affected by Schizophrenia (DSM IV criteria) during an exacerbation phase were included in the study. Olanzapine (OLZ) was started at a dose of 5–20 mg/day and was increased to a mean dose of 15.27 mg ±5.53 S.D. Patients were evaluated at baseline, and after 2 weeks, by using BPRS, PANNS, HRS-D, EPSE, and ACS.
ResultsBPRS and total PANSS showed a statistically significant improvement at the end of the study. Olanzapine plasma levels (PL) ranged from 5 to 120 ng/ml (mean 33.15 ng/ml ± 28.28 S.D.) and showed a positive correlation with OLZ dosage. A significant curvilinear correlation between OLZ PL and clinical improvement (BPRS, PANSS and HRS-D percent of amelioration) was observed.
ConclusionOlanzapine plasma level determination seems to be a useful tool in optimizing acute treatment particularly for more problematic cases.
Les états délirants aigus : essai de caractérisation anamnestique, sociodémographique et symptomatique
- S. Criquillion-Doublet, P. Boyer, S. Lancrenon, B. Samuel-Lajeunesse
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- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 2 / Issue 5 / 1987
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 319-333
- Print publication:
- 1987
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L’individualisation nosographique au sein des états délirants aigus des bouffées délirantes aiguës, des schizophrénies chroniques avec troubles thymiques, psychoses maniaco-dépressives bipolaires et des états schizophreniques aigus, est, depuis les travaux de Magnan, une particularité de la psychiatrie française ; elle n’a été étayée, jusqu’à présent, que par des appréciations anamnestiques, symptomatiques et évolutives subjectives.
La revue de la littérature a mis en évidence la multiplicité des appellations diagnostiques et le polymorphisme des tableaux cliniques correspondant à ces états délirants aigus. Si la symptomatologie dans un premier temps a permis d’établir cette classification diagnostique, il semble actuellement que ce soit, pour beaucoup d’autres, l’étude de l’anamnèse et du mode évolutif de la maladie, qui pourrait permettre de fixer le diagnostic.
Afin de caractériser ces éléments anamnestiques, socio-démographiques et symptomatiques, une étude statistique a été effectuée à partir d’une population de 471 patients hospitalisés à la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encàphale entre 1979 et 1985 se ràpartissant, selon la classification INSERM, de la façon suivante :
Groupe 1 : bouffées délirantes aiguës (BDA) : 53 sujets catégories 041, 042 et 049.
Groupe 2 : schizophrénies avec troubles thymiques (Sch. T) : 109 sujets, états de dépression ou d’excitation atypiques, catégorie 024.
Groupe 3 : psychoses maniaco-dépressives bipolaires (PMD) accès mélancolique et maniaque : 290 sujets, catégories 010, 011, 012, 019.
Groupe 4 : schizophrénies aiguës ou états délirants aigus, probablement schizophréniques (Sch. A), catégorie 040, 19 sujets.
L’ensemble de cette population a été systématiquement évalué à partir de deux instruments d’évaluation quantifiée : l’échelle abrégée d’antécédents psychiatriques (BPHF/F69) et une échelle de psychopathologie générale (BPRS, forme à 18 items, Pichot P., Overall J. E. 1967). 3 types d’analyse ont été réalisés :
• une analyse descriptive, unidimensionnelle des caractéristiques socio-démographiques et des antécédents pathologiques de chacun des 4 groupes diagnostiques (BPHF).
• une analyse en composantes principales avant et après rotation varimax de la BPRS, permettant d’établir la structure factorielle de chacune des catégories diagnostiques et de les comparer entre elles.
• une analyse discriminante de la BPRS (analyses discriminante et canonique) destinée à mettre en évidence les items différenciant le mieux ces 4 groupes diagnostiques et à comparer le classement théorique des sujets sur chacune des fonctions discriminantes avec le classement réel initial.
Les résultatsIl ne semble pas exister de profil anamnestique et socio-démographique particulier dans les quatre catégories diagnostiques analysées (BDA, Sch. I , PMD, Sch. A) : en particulier, l’absence de facteurs déclenchants de type d’antécédents familiaux propres à l’un ou l’autre des groupes diagnostiques, de corrélation significative entre une pathologie donnée et le lien de parenté avec le ou les membres de la famille atteints d’une affection psychiatrique. Par contre, l’installation des troubles survient significativement plus tôt chez les Sch. T et Sch. A que chez les DBA et PMD ; seules les BDA et Sch. A ont des accès inférieurs à 6 mois, et des hospitalisations antérieures deux fois moins nombreuses (tableaux 1 et 2).
L’analyse factorielle de la BPRS après rotation varimax permet de retrouver un profil factoriel proche pour les BDA et Sch. A. Le premier facteur est en effet composé de nombreux items communs (désorientation, désorganisation, retrait affectif, émoussement affectif), mais l’item comportement hallucinatoire n’est retrouvé que dans les BDA (avec la saturation la plus élevée des items). Le deuxième facteur comporte aussi des items communs (tension, excitation). Le troisième facteur est de nature thymique dépressive dans les deux groupes (tableau 4).
L’analyse factorielle des Sch. T et des PMD après rotation individualise une structure factorielle propre à ces deux catégories diagnostiques. Néanmoins, le profil factoriel du sousgroupe PMD accès maniaque est assez proche de celui des Sch. T. Chez les Sch. T, le premier facteur est de nature psychotique (méfiance, hostilité, désorganisation conceptuelle, non coopération, pensées inhabituelles, maniérisme). Le deuxième facteur bipolaire est de nature thymique. Le troisième facteur regroupe des items de type négatif (retrait et émoussement affectifs). Il n’apparaît donc pas clairement de facteur général thymique chez les Sch. T. Les PMD se caractérisent par un premier facteur de nature psychotique, un deuxième facteur bipolaire thymique pur dans le sous-groupe accès mélancolique, et de type “négatif” dans le sous-groupe accès maniaque. Le troisième facteur est commun aux deux sous-groupes : il est de nature thymique dépressive (tableau 4).
L’analyse discriminante a permis de définir une première fonction discriminante centrée sur un axe psychotique, une deuxième fonction centrée sur un axe “retrait bizarrerie”, et une troisième centrée sur un axe “anergie”. Le reclassement des sujets par rapport à leur groupe d’origine après analyse discriminante confirme l’autonomie du groupe des PMD puisque 92.4 % des sujets sont bien classés ; les Sch. T sont classés à part égale soit dans le groupe des Sch. T, soit dans celui des PMD. Quant aux BDA, si plus de la moitié des sujets (56.6 %) est correctement classée, le reste de l’effectif est éclaté entre les trois autres groupes diagnostiques restant.
Les Sch. A se répartissent principalement après reclassement, à la fois dans leur groupe d’origine (42.1 %) et dans celui des BDA (36.8 %) ; ceci confirme l’absence d’autonomie de ces deux dernières catégories diagnostiques et la nécessité de compléter cette étude par une analyse portant sur une population plus importante, et comportant un sous-groupe de schizophrénies paranoïdes (analyse en cours) (tableaux 6 et 7).