2 results
Oxylipin concentration, but not fatty acid composition, is altered in human donor milk pasteurised using both thermal and non-thermal techniques
- Michael A. Pitino, Shoug M. Alashmali, Kathryn E. Hopperton, Sharon Unger, Yves Pouliot, Alain Doyen, Deborah L. O’Connor, Richard P. Bazinet
-
- Journal:
- British Journal of Nutrition / Volume 122 / Issue 1 / 14 July 2019
- Published online by Cambridge University Press:
- 20 June 2019, pp. 47-55
- Print publication:
- 14 July 2019
-
- Article
-
- You have access Access
- HTML
- Export citation
-
Human donor milk (DM) is Holder pasteurised (62·5°C, 30 min) to ensure its microbiological safety for infant consumption. In low-resource settings, flash heating is used to pasteurise milk. Although there is considerable interest in non-thermal alternatives (high hydrostatic pressure processing (HHP) and UVC irradiation) for pasteurisation, their effect on the fatty acid composition is not well understood. Of particular interest is the effect of pasteurisation on the generation of oxylipins. DM from eight mothers containing bacteria >5 × 107 colony-forming units/l was used. In a paired design, each pool of milk underwent four pasteurisation techniques: Holder; flash heating; UVC (250 nm, 25 min) and HHP (500 MPa, 8 min). Fatty acids were quantified by GC-flame ionisation detection and oxylipins derived from arachidonic acid; 18-carbon PUFA (α-linolenic acid, linoleic acid and γ-linolenic acid) and EPA/DHA were measured by liquid chromatography-tandem MS in aliquots of raw and processed milk. There were no significant changes to the composition of fatty acids following all pasteurisation techniques compared with raw milk. The n-6:n-3 ratio remained constant ranging from 6·4 to 6·6. Several arachidonic acid-derived oxylipins were highest post-UVC and elevated post-HHP compared with raw milk. Several oxylipins derived from 18-carbon PUFA (linoleic and α-linolenic acids) were elevated in UVC-treated milk. EPA/DHA-derived oxylipins were on average, unaffected by pasteurisation. Although some PUFA-derived oxylipins were increased following UVC and HHP, no method affected the fatty acid composition of human DM. Further research is needed to determine if varying levels of oxylipins in human DM as a result of processing can potentially mediate cellular signalling; proliferation and apoptosis, especially important for preterm infant development.
Caractérisation du fruit du baobab et étude de sa transformation en nectar
- Mady Cisse, Mama Sakho, Manuel Dornier, Codou Mar Diop, Max Reynes, Oumar Sock
-
- Article
- Export citation
-
Introduction. Le baobab (Adansonia digitata L.) est un arbre qui pousse à l’état sauvage au Sénégal où le fruit est consommé sous différentes formes. Si l’écologie et la botanique de la plante ont été bien étudiées, les travaux portant sur la transformation du fruit ou sur l’impact des traitements de transformation sur la qualité des produits finis sont rares. Afin d’évaluer le potentiel technologique de ces fruits, en préalable au développement de leurs produits de transformation sur les marchés locaux, régionaux et internationaux, nous avons cherché à mieux caractériser la matière première (composition biochimique et qualité nutritionnelle), et nous avons étudié la transformation du produit en nectar. Matériel et méthodes. L’étude a porté sur douze échantillons de fruits décoqués d’A. digitata prélevés entre 2004 et 2006 dans différentes zones du Sénégal. Les proportions des différents constituants du fruit (pulpe, graines, fibres) ont été déterminées, puis différentes caractéristiques physicochimiques de la pulpe et de la graine ont été analysées. La flore microbienne présente dans les boissons traditionnellement préparées a été étudiée. Les techniques de pasteurisation et de microfiltration tangentielle des nectars ont été appliquées. Les différentes utilisations et les procédés de transformation traditionnels du fruit ont été évalués à partir d’une enquête réalisée sur un échantillon de 93 personnes interrogées à Dakar et Saly. Résultats et discussion. La pulpe a été caractérisée par une faible teneur en eau (6–15 %), une forte acidité (68–201 mEq·100 g–1) et des teneurs élevées en sucres (20–32 %), acide ascorbique (125–312 mg·100 g–1), minéraux (6 %) et amidon (41–47 %). Les chromatogrammes obtenus par CPG/SM sur la pulpe de fruit ont mis en évidence 10 composés d’arôme dont le myristate d’isopropyle, un composé phénolique non identifié et le nonanal. Sans précaution particulière, la composition de la pulpe a évolué au cours du stockage et sa qualité s’est rapidement dégradée. L’enquête réalisée a montré que la pulpe du fruit de baobab est principalement utilisée pour l’élaboration de boissons de type nectar avec un rapport massique [fruit / eau] de [1 / 3]. La stabilisation du nectar peut être obtenue par pasteurisation (80 °C / 10 min) au détriment de la qualité du produit. Des essais de stabilisation à froid par microfiltration tangentielle ont été réalisés sur des nectars avec des rapports massiques [fruit / eau] de [1 / 3] et [1 / 5]. Les densités de flux ont été comprises entre [(23 et 77) L·h–1·m–2] pour des facteurs de réduction volumique compris entre 1 et 2. Les faibles densités de flux de perméat mesurées compromettent l’intérêt de la microfiltration tangentielle pour la stabilisation à froid du nectar. Conclusion. À l’avenir, dans la perspective d’une production locale de nectar de fruit du baobab, les travaux de recherche devront être focalisés sur la stabilisation thermique de la boisson.
![](/core/cambridge-core/public/images/lazy-loader.gif)